L’Empire d’Ebène est connu pour sa puissante armée, son système politique efficace et son commerce prolifique. Ses citoyens vivent dans une opulence, une éducation et une culture de qualité, même dans les campagnes. Mais quid de leur pitance ? Quid des denrées qui s’échangent et se dégustent sur les marchés, dans les tavernes ou à la cour impériale ? Car si la renommée d’un empire se fait par ses victoires ou sa richesse, c’est bien dans l’estomac de ses habitants que se cache sa véritable beauté !
Une belle diversité
L’Empire d’Ebène a la chance de se situer sur une zone de transition climatique ainsi que de s’étendre de la mer à la montagne et du désert à la toundra. La diversité des climats y apporte ainsi un panel tout aussi important et varié de plantes qu’une faune nourricière riche. Poissons d’eau de mer ou d’eau douce, gros gibier ou volailles, fruits rouges ou secs, tout est présent sur le territoire. Chaque cité de l’Empire peut ainsi se targuer d’avoir une tradition culinaire propre. Le commerce des denrées alimentaires devient une source de richesse importante pour de nombreux commerçants car tous les plus gros marchés veulent se parer des mets d’ailleurs.
La cuisine dans l’Empire
Bienheureux sera le voyageur qui parcourt l’Empire et ses auberges afin d’y goûter les mets locaux. Le plat national qu’il y trouvera toujours se compose de chou mariné au gros sel ou au poivre noir pour les établissements plus aisés. Bien que la bière et le thé soient les boissons les plus courantes dans les tavernes, l’alcool représentant officiellement l’Empire est la liqueur d’amande. La nourriture habituelle des établissements les plus modestes, qui est également la pitance des militaires, revient généralement à une simple soupe de farine épaisse, accompagnée de viande de gibier séchée pour les jours heureux.
Les spécialités régionales
Il en vient maintenant de parler des différences culinaires entre les régions. Le nord du pays, avec ses hivers rudes, présente des plats plus consistants tel que le rôti de porc au chou et lardons et des alcools plus à même d’aider contre le froid. La bière brune forte et l’eau-de-vie de prune sont ainsi consommés en grandes quantités dans cette région. Le sud du pays jouit d’une importation régulière de miel du peuple Garif et va donc le préparer à tout va. Les morceaux les plus tendres du porc sont souvent marinés dans ce délicieux liquide sucré et des gâteaux dits “nids d’abeille” ravissent petits et grands. Le littoral se concentre plus naturellement sur des préparations à base de produits marins. On a donc un gratin de saumon et patates qui prédomine sur la côte nord, tandis qu’au sud, c’est une poêlée de fruits de mer.
Les plats traditionnels
Les villes et villages du territoire ont presque tous une tradition culinaire propre et l’expriment par l’un ou l’autre plat typique. En voici une liste non exhaustive mais reprenant les meilleurs éléments de notre gastronomie.
- Sifalle : Yaourt de chèvre à la gelée de figues et aux noix / Vin rouge
- Faillebraise : Gratin d’aubergines et sanglier
- Ocrelune : Jambon fumé / Hydromel
- Fort Ico : Vin blanc
- Portembrun : Salade aux quatre poissons marinés / Pêches
- Hâvrepaix : Saucisson de lièvre / Fruits confits / Bière ambrée amère
- Roquebrune : Galettes de patates et fromage blanc aux herbes
- Himeji : Viandes blanches sautées et blé collant / Thé vert
- Nagano : Grillades de poivrons
- Abriville : Choucroute / Bière blonde
- Rivebois : Perdrix farcie au navet
- Sletho : Tarte à l’oignon
- Orbépines : Chevreuil à la mangue
- Mivac : Ravioles d’agneau à l’estragon
- Yodok : Terrine de poulet au persil, où comme ils disent chez eux “tourrine de poulut au poursil”
On a ainsi un beau panel de ce qu’il se fait dans l’Empire. Avec des mets plus raffinés et recherchés dans les villes riches comme Sifalle et des plats plus familiaux dans les autres. Les boissons susnommées proviennent toutes de siècles de traditions locales inchangées malgré les guerres et les remous politiques.