Les lignes suivantes se basent avant tout sur des légendes, des histoires d’ivrognes et des mythes populaires. Rien ne permet actuellement de les confirmer mais rien non plus ne les infirme totalement. Cependant, leur place dans l’imaginaire collectif est incontestable. Ces histoires aussi folles qu’elles puissent paraître expliquent en partie la réticence des impériaux à naviguer loin des côtes. Certains prétendent même que la traversée directe de la mer des brumes est tout simplement impossible, mais une telle voie de navigation serait un avantage. Le commerce avec les Royaumes d’Amalia serait ainsi bien plus rapide et les gains en or plus conséquent encore. Enfin, toute île découverte sur le chemin serait une possibilité d’expansion territoriale sans pareil. Depuis des générations, l’horizon brumeux n’était rien d’autre qu’une frontière naturelle dont le dépassement était simplement impensable. Le bout du monde connu et la limite avec la Terra Incognita. Seuls quelques fous osaient braver ses méandres, des marins solitaires ou les redoutables hommes du Nord profitant des brumes pour fondre sur leurs proies.
La mer des brumes, zone mystérieuse qui alimente bon nombre de légendes (Panda).
Une brume magique
Si aucune étude ne vient le prouver pour l’instant, de nombreuses théories circulent sur la composition même de la l’épaisse brume qui couvre cette mer. Trop dense pour être naturelle, sa présence perpétuelle laisse à penser qu’elle ne peut en aucune manière être naturelle. Cependant la magie présente dans l’air semble s’affaiblir au fur et à mesure qu’on avance au cœur de la brume. De fait, presque aucune expédition a été menée et l’intérêt des mages pour la zone est limité. Avant l’arrivée des navires des royaumes d’Amalia, on considérait cette mer comme une frontière naturelle et infranchissable.
Des îles en lévitation
Certains témoignages, de pêcheurs égarés et aventuriers intrépides ayant bravé la brume, rapportent avoir vu des formes immenses en lévitation dans les airs. Il n’en faut pas plus au peuple pour admettre universellement l’existence d’îles volantes. Elles serviraient d’abri à toute une flore et faune fantastique comprenant un peuple non humain belliqueux, fendant les cieux dissimulés par les méandres de la brume.
Des projets futurs
Avec les nouvelles techniques de navigation apportées par les royaumes d’Amalia, il sera bientôt possible d’explorer la mer des brumes. Si des îles volantes existent, l’Empire d’Ebène compte bien les trouver et les explorer. Les possibilités que cela représente sont énormes. La guilde des mages entend bien découvrir le fin mot de l’histoire, dans le secret espoir d’y installer des centres d’études de la magie. Sans compter sur l’armée impériale qui voit l’équilibre des forces navales pencher drastiquement en faveur de ses concurrents. Il faudra à l’Empire renforcer sa présence maritime si il ne veut pas se voir reléguer au second plan de l’Histoire.