Hommes de confiance de l’Empereur, les grands maîtres sont dotés de droits et de privilèges exceptionnels. Ces hommes et femmes sont les représentants directs du pouvoir impérial dans diverses occasions, au sein de l’Empire mais aussi hors de nos frontières. Parfois gardes du corps, parfois diplomates, parfois vagabonds, si leur noms sont inconnus du peuple, leur légende est tenace.
La création des grands maîtres
Après l’élection de sa grâce Mathieu le Fol (X69), il fut décidé la création d’un groupe d’hommes dédiés au service exclusif de l’Empereur. Ses premiers grands maîtres eurent fort à faire. Cherchant parfois des jours entiers leur impérial protégé, ils l’ont ainsi retrouvé à plusieurs reprises hors des frontières d’Ebène ou au fond des souterrains les plus reculés. Depuis, chaque nouvel empereur nomme 5 personnes pour veiller à ses intérêts. Ses grands maîtres ont de plus des charges précises au sein de la cour en veillant sur certaines enquêtes décidées pour le bien de l’Empire.
Avani, homme de liaison avec l’Empire Austral
Premier des grands maîtres du groupe actuel, Avani s’est d’abord illustré au sein de l’armée. Son flegme naturel et son charisme l’ont ensuite propulsé au cœur des relations internationales. Ses nombreuses relations avec l’Empire Austral en ont fait un homme influent et respecté dans tout l’Empire. A force d’être présent sur tous les voyages et expéditions il s’est rapidement fait repéré par l’empereur. Cet homme soigné aux cheveux et à la barbe parfaitement entretenus, se pare de vêtements riches et amples. D’aucun disent ne l’avoir jamais vu combattre mais on lui prête de nombreuses victoires. Sa longue carrière, car il dépasse déjà la quarantaine, s’est entremêlée avec celle de Roman auquel il voue une amitié sans faille, même si cela aurait pu lui coûter sa vie et sa carrière de nombreuses fois. Avani fait parties des grands maîtres les plus absents de l’Empire, sa vie se passant sur les routes entre Ebène et la Cité Sainte. On parle beaucoup de ses relations avec certaines prêtresses de combat mais on ne lui connaît aucune relation amoureuse officielle.
Roman, garde du corp impérial.
C’est certainement le maître ayant le plus fait parlé de lui lors de sa nomination. Sorceleur, il fut volontaire pour quitter sa vie à l’académie des mages afin de dédier sa vie au peuple impérial. Il garde de son ancienne vie des cheveux définitivements blancs. Ne maîtrisant que quelques sorts, dont la téléportation, il passa ainsi quelques années au Sud de nos frontières dans les steppes orcs. Ce serait là qu’il rencontra Avani avec qui il devint ami. Il rentra en Ébène en arborant la coupe de cheveux des guerriers orcs, distinction qu’il aurait gagnée au combat. Il fut ensuite introduit à la cour mais sa grande naïveté lui a causé quelques ennuis. Et pourtant, son patriotisme et sa loyauté sans faille lui ont sauvé la vie. Depuis, il a juré de protéger ce qu’il reste de la famille impériale et sert de garde du corps à Hildegarde de la Famille Rouge-Lame, seule enfant de sa majesté impériale. Sa force, son sens tactique et son sérieux lui valent depuis une carrière respectable. C’est souvent lui qui est appelé pour régler et arbitrer diverses affaires sur tout le territoire. Cependant, son passé, son sens de l’autodérision et quelques bévues lui valent également une mauvaise réputation qui reste tenace depuis des années.
Triss, agent de liaison magique et infiltrée
Femme rousse au tempérament de feu, on la dit mi-humaine, mi-phénix. Elle témoigne elle aussi de la grande magnanimité de sa majesté impériale car pratiquant les arcanes, Triss ne fait pas partie de la guilde des mages. Sa maîtrise du feu et son franc parlé en font une femme difficile à oublier et qui ne passe que rarement inaperçue. Pourtant, elle sert d’agent de liaison avec beaucoups de mages lors de diverses missions officielles et se trouve même infiltrée parmis les mages dissidents. Elle donnerait d’ailleurs plusieurs cours sur sa spécialité pour les sorciers dont elle estime les capacités et le caractère. S’emportant facilement, elle jouit d’une réputation assez exécrable, notamment parmi la noblesse. Pourtant le peuple la tient en haute estime. Triss se fait d’ailleurs le défenseur des petites gens et ne laisse jamais une injustice impunie. Cette intrépide aux cheveux de feu fréquente occasionnellement la cour impériale. C’est l’occasion de l’apercevoir en habits d’homme, pantalon serré et veste de cuir, un couteau militaire ceinturé à la taille et ses longs cheveux attachés en un unique chignon.
Les autres
On compte encore deux autres grands maîtres mais dont le nom est bien moins commun. Deux femmes dont l’aspect et le caractère sont diamétralement opposés. Si la première gouverne toutes les forces militaires de Sifalle, et donc de la plus grande milice de l’Empire, la deuxième est avant tout une vagabonde. Parcourant les immenses plaines enneigées de l’Empire Septentrional, son jeune âge et sa faible constitution ont souvent trompé ses adversaires. Ces femmes, chacune à leur manière, participent à la gloire des armées impériale, par une discipline de fer ou par une réserve presque maladive.