Sletho

En attente de correction

Plus grande cité impérial dans le nord du territoire, la cité de Sletho jouit d’une excellente renommée. Cependant, elle sort tout juste de plusieurs années de crise. Au cœur du commerce entre Ebène et la décapole, la cité commence tout juste à retrouver toute sa superbe grâce au travail acharné de ses citoyennes et citoyens. Son histoire riche, son patrimoine exceptionnel et son architecture bigarrée sauront à nouveau marquer les voyageurs et commerçant. Comme par exemple lors de ses légendaires foires attirant des gens du Nord au sud de l’Empire.


La capitale du Nord

Plus grande ville au nord de l’Empire, elle est un point de passage pour quiconque souhaite se rendre dans les cités de la décapole. Halsberg est en effet non loin. Acquise à la cause impériale, elle est un important nœud commercial vers le Nord. Sletho s’est développé au confluent de deux fleuves, autour d’une abbaye de Dracaelys. Sa forme globale en Y découpe la cité en trois grands quartiers distincts. Ce découpage est d’autant plus accentué que la topographie du terrain divise la ville entre l’Abbaye sise sur un relief surélevé, les quartiers nobles en hauteurs et la ville basse occupée par le gros de la population. La cité se démarque aussi par d’importantes fortifications tournées vers l’ennemi. En fer de lance, un fort doté d’une garnison d’élite. Les remparts côtés sud cependant sont laissés sans entretien.


« Jadis occupé par l’ennemis, Sletho est prête, comme les autres cités de l’Empire, à défendre l’Empire. Cependant, plus que les autres, nous savons le prix de la défaite et nous battrons avec d’autant plus de determination si l’occasion devait se présenter. »

Bullard Droven, Comte de Sletho


Fièvre rouge et confinement

Victime d’une épidémie de fièvre rouge, la cité et tout le duché a été mis en quarantaine durant plusieurs années. La maladie laissera des traces durables dans la région mais le confinement est enfin officiellement terminé. Si beaucoup de villages ont tout simplement disparus de la carte, nombre de citoyens se sont retranchés derrière les murs de la cité. Découpé en zones, des léproseries et des barrages ont permis au gros de la population de survire. Au prix cependant de nombreux sacrifices. Ce confinement a laissé le champ libre au développement de la pègre et de la contrebande avec le Nord. Si l’interdiction de vendre du fer et des armes reste un tabou, des biens de première nécessité et de la nourriture a grandement circulé sous le manteau.


Sletho, la capitale du nord. Point de passage vers toutes les régions frontalières.


Abbaye et hydromellerie

Installée sur les hauteurs de la cités, protégée par ses propres remparts, l’Abbaye est une ville à elle toute seule. Ses nombreux moines y travaillent le miel et les céréales pour produire un hydromel de grande qualité. Ses portes restent cependant closes. Toute la partie centrale de la cité est entièrement réservée aux moines et nul ne peut y pénétrer. Seul une petite place et deux ponts permettent de passer en contrebas pour rejoindre les quartiers nobles. Des bâtiments de l’abbaye sont cependant ouverts au public. C’est le cas des bains publics et d’une bibliothèque alimentée par les moines copistes. Ces derniers marquent un point d’honneur à rependre de nombreux documents venus de la capitale dans toute la région.


Lieux mémorables

L’architecture de la cité est particulièrement colorée. Les bâtiments de la ville basse, s’ils sont de simples bâtiments en bois et torchis, sont peints de nombreuses couleurs. Chaque corps de métier a une couleur propre et il est possible ainsi de facilement différencier une boutique d’une autre. Les maisons du quartier nobles sont en pierre ocre locale. Ses devantures sont peintes de fresques florales qui tranchent radicalement avec le style de la ville basse. Les centres névralgiques de la cité sont la place du marché de la cité basse et la place d’arme du quartier nobles. On peut passer rapidement de l’une à l’autre par un pont de pierre. En dessous coule le fleuve et son confluent, reliant la cité au Nébra. Une petite plage s’est formé entre le mur d’enceinte et le pont. Pour terminer, le mont de piété, situé non loin des halles de la cité, s’est développé. C’est devenu un lieu incontournable de la ville. Au même titre que les guildes de pharmaciens de la cité.

La Mort en Ebène

En Ebène, la mort occupe une place prépondérante dans la société. Si l’Empire n’est pas le seul à accorder de l’importance à ses rites et ses défunts, son approche n’en reste pas moins particulière. Sans être glorifiée ni tabou, elle fait partie intégrante de la vie quotidienne. De fait, Dracaelys dicte en majeure partie le soin accordé aux morts et à leurs funérailles. Mais le brassage culturel entre les races et les lois impériales influe aussi beaucoup sur la vision de la mort. Au final, nombreux sont ceux arpentant leur existence en ayant la métempsychose en pensée, persuadés que leur mort ne sera qu’une étape du voyage de leur âme.

Lire la suite

Foires et joutes

À l’occasion de diverses célébrations, impériales et religieuses, les citoyens de tout l’Empire apprécient de se réunir et de faire la fête tous ensemble. C’est la raison d’être de ces grandes foires. Du moins ça et aussi générer des profits monstrueux pour tous les commerçants présents sur place. Foires et joutes attirent marchands, visiteurs et voyageurs de tout l’Empire. Parfois même au-delà. C’est une occasion unique pour tous d’acheter des produits venus du monde entier, d’assister à diverses représentations et même d’y prendre part. Si ces festivités ne gomment pas la hiérarchie impériale, elles en atténuent tout de même les séparations. Le temps d’une journée, toutes les classes sociales se côtoient et parfois des amitiés se nouent. Des inimitiés aussi, car ces foires sont parfois témoins de drames qui finissent sur les sables de l’arène.

Lire la suite

Les Métiers en Ebène

Les métiers les plus nobles sont bien souvent organisés autour d’une guilde. La guilde des Pharmaciens ou encore celle des Constructeurs sont parmi les plus connues et renommées même par-delà les frontières. Mais de nombreuses existent de par l’Empire. Celle des Forgerons à Abriville ou encore des Teinturiers pour n’en citer que certaines. Ces guildes compilent le savoir et la technique de leur profession et régissent les artisans membres. C’est un honneur pour un artisan d’Ebène d’être reconnu par une guilde. Aussi beaucoup œuvrent de leur mieux pour mériter la reconnaissance de leurs pairs et acquérir le titre de “Maître Artisan”.

Lire la suite

La Nécromancie

La nécromancie est une source de magie terrifiante. Elle se base sur l’utilisation d’une âme qui ne sera considérée que comme une simple source de puissance. Il va sans dire que l’Eglise de Dracaelys réprouve totalement cette pratique. C’est aussi le cas de l’Empire qui a récemment interdit sa pratique. La guilde des mages a ainsi été totalement purgée. On ne trouve plus en Ebène que de rares mages nécromants vivant cachés du monde.

Lire la suite

Illu Guerriers du Crépuscul

Armée impériale

Les forces armées impériales sont omniprésentes dans la vie de chaque citoyen. Outre le souvenir de leurs jeunes années, leur conscription étant obligatoire, tout un chacun croise des hommes en arme dans sa vie quotidienne. Si c’est un rappel constant de l’état de guerre contre le Nord, c’est aussi et surtout un moyen pour l’Empire d’Ebène de rappeler sa toute puissance. De son trône, Sa Majesté l’Empereur veille à la sécurité de ses comtés. La garde impériale, par sa présence au cœur même des bourgs et cités, en est un exemple parfait. Notons bien que le service militaire de chaque adolescent lui offre le droit de se faire appeler citoyen. Le blason impérial marqué dans sa chair au début de son service étant la meilleure protection qu’il pourra avoir tout du long de sa vie. Chacun de ses frères au cœur d’Ebène prendra les armes pour le défendre et il en fera de même si la situation venait à l’exiger.

Lire la suite

Illu porte

Comment cambrioler une maison

Se déplacer furtivement. Agir en ayant connaissance de toutes les informations nécessaires à sa mission, savoir improviser. Le cambriolage en Ebène peut tenir autant de l’art, de l’exploit que du coup de chance. Pourtant, les vols sont monnaie courante. Certains sont même restés dans les mémoires. On pensera ici immédiatement au vol légendaire de l’un des trois régalias impériaux, le bijou symbolisant l’Empire naissant. Il est toujours introuvable à ce jour. Mais tous les voleurs n’ont pas autant de talent et nombreux sont ceux finissant la corde au coup, avec les corbeaux comme ultimes compagnons.

Lire la suite

Illustration Art

Art en Ebène

Au sein de l’Empire d’Ebène, l’art possède une place toute particulière dans le quotidien de ses habitants. Si l’image qu’on en retient est généralement liée à une certaine propagande, l’art étant le moyen par excellence de faire montre de son prestige, il n’en reste pas moins partagé par toutes les couches de la société. Si les fresques retraçant la vie et la mort des empereurs sont par vocation destinées aux familles nobles et exposées dans le palais impérial de Sifalle, les symboles qu’elles contiennent n’en sont pas moins universellement reconnus. La fleur impériale, les symboles des chevaliers ou les représentations stylisées de concepts religieux sont autant des meubles héraldiques que des représentations populaires portées sur des vêtements ou en accessoires, ou encore peints pour décorer tavernes et autres bâtiments publics.

Lire la suite

Illu_Banquet

De la dégustation en Ebène

L’Empire d’Ebène est connu pour sa puissante armée, son système politique efficace et son commerce prolifique. Ses citoyens vivent dans une opulence, une éducation et une culture de qualité, même dans les campagnes. Mais quid de leur pitance ? Quid des denrées qui s’échangent et se dégustent sur les marchés, dans les tavernes ou à la cour impériale ? Car si la renommée d’un empire se fait par ses victoires ou sa richesse, c’est bien dans l’estomac de ses habitants que se cache sa véritable beauté !

Lire la suite

Les mages dissidents

Souvent décrite comme une guilde, les mages dissidents ne se considèrent être guère plus qu’un rassemblement de personnes mises au ban de la société. Ces hommes et femmes ont cependant choisi de vivre ensemble pour ne pas mourir seuls face à l’adversité. Face à l’Empire, face à la guilde des Mages et face à l’ignorance populaire, ils forment un havre de paix pour tous les sorciers, sorceleurs et mages sortis des routes officielles très codifiées et surveillées.

Lire la suite