Depuis longtemps, l’existence de la guilde de l’Ombre n’est plus un secret pour personne. Tous savent qu’une puissante organisation régit les voleurs et assassins de l’Empire d’Ebène. Si officiellement l’Empereur n’a jamais décrété de chasse contre ses membres, dans les faits les gardes et officiers de l’armée se chargent de lutter au quotidien contre son influence. Malgré toute l’influence impériale, la partie n’est pas gagnée pour autant. La corruption, la peur et toutes sortes d’actions déloyales sont autant d’armes entre les mains de la guilde et de ses ignobles dirigeants.
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Les 5 grands maîtres
Hommes de confiance de l’Empereur, les grands maîtres sont dotés de droits et de privilèges exceptionnels. Ces hommes et femmes sont les représentants directs du pouvoir impérial dans diverses occasions, au sein de l’Empire mais aussi hors de nos frontières. Parfois gardes du corps, parfois diplomates, parfois vagabonds, si leur noms sont inconnus du peuple, leur légende est tenace.
Dracaelys
Si plusieurs religions cohabitent au sein de l’Empire d’Ébène, la seule à être officiellement reconnue reste la foi de Dracaelys. Ses prêtres et moines œuvrent au quotidien au maintien de nos âmes dans le monde terrestre. Ils éloignent de nous les turpitudes de l’Enfer tout en nous préparant à nous réincarner dans notre vie future. Sans faire acte de prosélytisme, car cela leur est défendu, la foi se propage pourtant hors de nos frontières. Ces prêtres préférant montrer l’exemple et répandre la culture plutôt que de s’épuiser en vains sermons. A l’exemple des prêtres exorcistes, membres d’un ordre particulier de l’Eglise, qui vouent leur vie à lutter contre les démons.
Les trois grands fléaux magiques
Il existe en ce monde trois fléaux que la médecine et la magie ne parviennent à éradiquer. Si de nos jours, la guilde des pharmaciens parvient à endiguer la majeur partie des épidémies les plus courantes, celles-là dépassent de loin toutes leurs compétences. Même les mages les plus érudits ne parviennent ne serait-ce à expliquer leurs origines ou pallier à leurs effets dévastateurs. Ces trois maladies que sont la fièvre rouge, la peste florale et la nécrose runique sont les trois grands fléaux de notre temps. A chaque nouvelle pandémie, les villes et villages touchés sont systématiquement mis en quarantaine. Mais même ainsi, les pauvres hères touchés n’ont d’autres recours que la prière.
Guildes des pharmaciens
Plus anciennes que l’Empire d’Ebène lui même, les premières guildes de pharmaciens virent le jour avec la création de Sifalle. Se basant sur le modèle des guildes australes, elles ont avec le temps établi un monopole dans l’acquisition, la fabrication et la revente de drogues. Les guildes étant ordonnées en une stricte hiérarchie, y atteindre le rang de maître sera une véritable épreuve pour quiconque voulant grossir leurs rangs. Avec l’instauration de l’Empire, ces guildes se sont vues liées au pouvoir, versant une forte taxe en échange de la conservation et de la perpétuation de leurs anciens droits et privilèges. Ces guildes sont les seules à pouvoir élever un homme à la dignité de médecin, subtilisant ce rôle au clergé, résultat d’une longue lutte entre les deux partis. Avec l’ouverture de l’Empire à l’étranger, et notamment avec l’arrivée de marchands venus de l’autre côté de la mer des Brumes, l’importation de drogues exotiques est en forte hausse, inondant le marché de produits rares et extrêmement chers. On compte trois grandes guildes de pharmaciens en Ebène, chacune ayant des prérogatives qui lui sont propres. Mais toutes respectant un certain équilibre, appliquant à la lettre les décisions prises par les autres et veillant à appliquer les prix en usage quand aux drogues, décernant les titres aux plus méritants et aux plus influents.