Cœur vivant du monde impérial, la grande cité de Sifalle se place en centre du monde civilisé. Connue de par l’Empire et même au-delà pour ses hautes murailles presque circulaires et ses différents niveaux intérieurs, elle inspire crainte et admiration à la fois. De tout l’Empire d’Ébène, les marchandises, l’art, la culture y naît ou s’y rend pour se propager à toutes les classes de la société. Du haut de son palais, sa majesté impériale veille au maintien de la paix au sein de sa capitale comme dans le reste de ses territoires.
Sifalle, capitale impériale
Au cœur de vastes plaines fertiles, la capitale de l’Empire se compose de deux anneaux concentriques. Le premier comporte les murailles mais aussi les diverses casernes et hauts lieux de l’autorité impériale. La guilde des mages s’y trouve tout comme le palais impérial qui surplombe tout le nord de la cité ainsi que la grande place impériale en contre bas. Ses flèches et ses toitures sont d’ailleurs les seules constructions à dépasser la hauteur des murs d’enceintes de la cité. Au centre, le deuxième anneau est situé plus bas afin de placer toutes les habitations et constructions à l’abri des assaillants. Au cœur de ce second niveau coule un fleuve souterrain qui se sépare en deux bras. Si le premier partant vers l’est n’est que rarement utilisé, le second mène tout droit à Hâvrepaix pour y rejoindre le Nébra. Il fut entièrement aménagé par sa grâce Mathieu Le Fol et sert d’axe principal à la quasi-totalité des marchandises destinées à la capitale.
250 ans d’histoire
Ce fleuve ne fut pourtant découvert que tardivement, suite à l’effondrement d’une grande partie du centre ville. Suite à cela, la désormais incontournable guilde des constructeurs de Sifalle s’est chargée presque exclusivement de la reconstruction. C’est ainsi qu’elle acquit la gloire et la richesse qui font actuellement sa renommée. Mais bien avant cela, la capitale fut d’abord la ville rêvée par les plus grandes familles de l’époque. Construite au milieu de nulle part, elle ne reposait que sur la gloire personnelle de ses architectes. On trouve d’ailleurs parmi eux, le père du premier Empereur d’Ebène qui fit fortune en fournissant la ville avec les marbres blancs les plus purs qui soient. Ces pères fondateurs composaient la faction des érudits, qui par la suite fomentèrent les machinations qui menèrent à la Grande Guerre contre le Nord.
Grands monuments
Tout au centre de la ville se dresse la grande arène impériale. Construite sur trois étages, un par classe sociale, elle est capable d’accueillir toute la population de la ville. Cet arène sert de lieu d’exécution pour toutes les peines par ordalie. Les peines par exécution plus classique sont habituellement réglées sur la grande place au pied du palais impérial. Sise au pied de l’anneau extérieur, elle permet au peuple d’assister aux pendaisons comme aux discours de l’Empereur. Le palais quand à lui occupe tout le nord de la ville et accueille toute la cour pour rendre justice et gouverner l’Empire. Plus à l’écart se dresse la cathédrale d’Ebène, le plus beau bâtiment religieux d’Ebène qui tranche radicalement avec les autres bâtisses religieuses plus sobres habituellement. A son sommet, la statue en or représentant le prophète de Dracaelys veille sur ses ouailles. Enfin, la ville accueille le centre culturel du monde, la bibliothèque impériale, qui ambitionne de réunir tous les ouvrages au monde. Cette dernière sert notamment aux membres de la guilde des mages comme aux étudiants de l’université de médecine dans leurs études. Évidemment, les plus grandes guildes comptent un hôtel dans la cité, à l’instar de la guilde des pharmaciens de Sifalle ou encore la guilde des mineurs.
[Égouts de Sifalle] – [La tueuse de Troll]
Système de défense
Si la ville passe pour être cerclée de murailles circulaires, en réalité il n’en est rien. Certes le mur de la ville forme vaguement un octogone, mais il se compose de nombreux tronçons droits, hérissés de tours de garde, de créneaux et garnis de mâchicoulis. Une seule porte principale se trouve au sud et se trouve largement protégée par deux casernes et une succession de portes d’entrée hersées. Il existe de nombreuses portes dérobées mais leurs emplacements sont tenus secrets. Tout autour, des douves sèches se déploient pour compliquer un éventuel siège de la ville. Ce fossé est garni d’épieux renouvelés régulièrement par la milice de la ville. Si de nombreux bâtiments forment une banlieue populaire à l’entrée de la ville, l’ancienne zone de carnage lors de la Grande Guerre contre le Nord reste inhospitalière. Le sol y est noirci à jamais et même si le mur est réparé, il y plane un air de désolation. A l’abri de ses protections physiques et magiques, Sifalle est réputée imprenable. Elle posséderait même un accès au monde souterrain, lui garantissant des voies de recours en cas d’assaut de ses remparts.