Terrenoire

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Construite tout au nord de l’Empire d’Ebène, la cité de Terrenoire est une ville atypique dans le paysage impérial. Sise dans une région inhospitalière, elle n’est en aucune façon relié au Nébra. C’est de fait l’une des cités les plus isolées de tout le territoire. Pourtant, de nombreuses âmes y vivent. Exploitant des mines riches en métaux précieux et prisés par l’armée, elle exporte tout directement vers la capitale. La guilde des mineurs y règne en maître et œuvre à contrôler la production et à la tenir hors de portée des contrebandiers du Nord. La cité s’étend ainsi entre une colline creusée de mines et une immense faille que l’on retrouve souvent dans la région. Des ruines castrales sur la route menant à Sifalle témoignent de sa longue histoire tumultueuse.


Une ville ouvrière

Composée en grande majorité d’ouvriers, la cité ne compte que quelques rares familles bourgeoises. Idem pour la classe nobiliaire qui se trouve sous représentée par rapport aux autres cités de cette importance. Cette répartition unique dans l’Empire a considérablement marqué l’histoire de la cité. Détruite pendant la guerre, victime de nombreux incidents au fil des siècles, les bâtiments sont simples et fonctionnels. Seul l’église dénote, entouré de ses quelques bâtiments administratifs abritant le conseil de la ville, juché sur un promontoire naturel. Évidemment, la guilde des mineurs et ses dépendances font figure d’exception.


Creusée de mine, la colline comporte des centaines de tunnels.


Une organisation en quartiers

Construite de façon organique, sans l’aide d’un cadastre rigide et prévu en avance, la cité adapte ses quartiers aux besoins du moment. Dans les faits, ses habitants reproduisent un modèle simple et efficace pour simplifier leur travail et leur vie quotidienne. Chaque quartier s’organise autour d’une ou plusieurs entrées de mines. Ils comportent donc des centres de tris, des forges et tous les bâtiments nécessaires au travail ainsi que d’ascenseurs à roues. Souvent une cantine se trouve directement à côté. Ensuite un long chemin descend de la colline vers le centre-ville, jouxtée de part et d’autres de maisons à un seul étage abritant les familles d’ouvriers. Au cœur de la cité, les maisons sont sensiblement les mêmes mais les quartiers mais disposent cette fois de commerces et d’entrepôts d’artisans. Les tavernes et autres commerces tournés vers les voyageurs sont rares. Ces quartiers centraux sont construits par carrés agencés les uns à côtés des autres. Dans leurs cœurs, à l’abri des rangés des maisons, ils abritent de nombreux jardins collectifs.


La prédominance de la guilde des mineurs

Seul bâtiment luxueux de la cité, la guilde affiche clairement sa domination ! Regroupant dans ses membres la quasi-totalité de la cité, elle gère de l’extraction à la vente en lingot du minerai extraie en passant par sa fonte. Construit sur plusieurs étages à encorbellement, mêlant pierre et murs en torchis, son hôtel de guilde domine la cité qu’elle surplombe en majorité du haut de sa colline artificielle. On y accède par un escalier de pierre et toute la terrasse est entouré de bas-reliefs représentant les activités de la guilde à Terrenoire. En plus du bâtiment central, deux annexes abritent les archives et les réserves de poudres, veillés jours et nuit par des gardes de la cité et une statue du premier maître de la guilde. Dans toute la cité, ses contremaitres affichent fièrement deux marteaux dorés en sautoir, l’emblème de tous les gradés de la guilde porté en broche. Ses membres les plus influents n’hésitent pas à se promener en habits de cérémonies là où la grande majorité des citoyens ne portent que des chemises de travail. A noter que la guilde embauche sans distinctions tous les peuples de l’Empire et même des ressortissants étrangers.


« Nulle part ailleurs qu’à Terrenoire un nordien tel que moi aurait réussi à gravir les échelons de l’armée. En remerciement de cela je prendrai les armes contre tous ses ennemis jusqu’à mon dernier souffle.« 

Cherny, Maréchal de Terrenoire


Un champ de ruines

Datant de la grande guerre contre le Nord, des ruines jonchent toute la région. A l’entrée de la cité par exemple, un fort n’a jamais été reconstruit ni entretenu. La raison en est très simple. Si la cité ne dispose d’aucunes défenses ni même de murs d’enceinte c’est tout simplement pour ne pas constituer une menace si proche de la frontière. Si aucun accord n’a été signé avec le Nord, le statu quo s’est construit au fil des décennies sur ce genre de petits détails. De plus, la cité comporte des accès vers le monde souterrain qu’elle entend garder secrets, même de ses propres citoyens. Les mines qui exploitaient la faille sont désormais condamnés et surveillés, le long escalier de pierre y descendant étant même grillagé et surveillé par des gardes. Si les hautes instances connaissent ce secret, pour les petites gens tous ces mystères, ces accidents mis en scène et ces tunnels murés passent au mieux pour des décisions absurdes, au pire pour une machination visant à cacher de sombres secrets, des fantômes et autres malédictions.

Rivefolle

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Cité fluviale situé sur les rives du Nébra, elle se trouve non loin de son delta. Ville commerçante, ville fortifié, Rivefolle possède de nombreux atouts. Tout le commerce de l’Empire circule par ses ports marchands et la cité est florissante. Cependant, la bourgeoisie locale gagne de plus en plus de pouvoirs, venant menacer l’équilibre des pouvoirs. C’est donc une cité particulièrement surveillé par les espions de sa majesté l’Empereur. A défaut de solutions, les commerçants locaux disposent désormais d’exceptions à la loi. Ils sont ainsi autorisés à vendre des blés en dehors des frontières du duché, pour alimenter les rivages sud du fleuve. Le nord, couvert de forêts, grouille de monstres et aucuns voyageurs ne s’y risque à pieds.

« Laissez-moi agir et en quelques jours la bourgeoise sera maté, par le fer et le sang ! »

Alicia Delacour, Consule de Rivefolle


Une ville fortifiée

Se targuant d’être la cité la mieux fortifiée de l’Empire, Rivefolle dispose de plusieurs murs d’enceintes. La particularité étant qu’ils ont été financés par la cité elle-même et non pas par l’Empire. Protégeant la cité en elle-même ainsi que son centre-ville, elle dispose également de deux barbacanes et d’un fort indépendant. Ce dernier abrite une importante garnison de lances impériales cantonnées ici avant de rejoindre les frontières. Sous contrôle de sa Consule, le fort permet de verrouiller toute la région et de sécuriser l’accès à Sifalle. De larges zones agricoles sont également protégés par un mur. Cette zone est appelée à abriter le développement de la cité et regrouper ses habitants vivant en périphérie des murs.


Les grandes familles locales

Disposant d’une forte bourgeoisie et d’une vieille noblesse, Rivefolle est composé de plusieurs grandes familles locales. On compte ainsi la famille Delacour, dont la descendante est actuellement au pouvoir comme consule. C’est elle qui a motivé la construction des murs d’enceintes et elle est particulièrement appréciée et respectée en ville. Plusieurs familles nobles sont ainsi au cœur de la politique locale depuis plusieurs générations. Mais désormais de grandes familles bourgeoises gagnent en importance. Ces dernières se réunissent derrière la puissante famille Vasconti ayant fait fortune en devenant le fournisseur en tissus de l’armée. Désormais réunies en classe sociale, ces familles parlent ouvertement de révolte communale et œuvre à tendre la situation locale pour en tirer profit.


Cité fortifiée situé non loin de la capitale impériale. Elle est un point stratégique de premier ordre.


Sa rue commerçante

Parcourant entièrement la cité, sa rue commerçante est typique de son architecture. Très étroite, surmontée de bâtiments à encorbellement, le soleil ne descend que rarement jusqu’au pavés. Bordée de nombreuses boutiques, remplis de monde aux heures de pointes la circulation est particulièrement compliqué. Si les chevaux y sont interdits, de nombreux camelots y exercent parfois illégalement. Fer de lance des familles bourgeoises, elle débouche sur la demeure de Nicolas Vasconti.

Sletho

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Plus grande cité impérial dans le nord du territoire, la cité de Sletho jouit d’une excellente renommée. Cependant, elle sort tout juste de plusieurs années de crise. Au cœur du commerce entre Ebène et la décapole, la cité commence tout juste à retrouver toute sa superbe grâce au travail acharné de ses citoyennes et citoyens. Son histoire riche, son patrimoine exceptionnel et son architecture bigarrée sauront à nouveau marquer les voyageurs et commerçant. Comme par exemple lors de ses légendaires foires attirant des gens du Nord au sud de l’Empire.


La capitale du Nord

Plus grande ville au nord de l’Empire, elle est un point de passage pour quiconque souhaite se rendre dans les cités de la décapole. Halsberg est en effet non loin. Acquise à la cause impériale, elle est un important nœud commercial vers le Nord. Sletho s’est développé au confluent de deux fleuves, autour d’une abbaye de Dracaelys. Sa forme globale en Y découpe la cité en trois grands quartiers distincts. Ce découpage est d’autant plus accentué que la topographie du terrain divise la ville entre l’Abbaye sise sur un relief surélevé, les quartiers nobles en hauteurs et la ville basse occupée par le gros de la population. La cité se démarque aussi par d’importantes fortifications tournées vers l’ennemi. En fer de lance, un fort doté d’une garnison d’élite. Les remparts côtés sud cependant sont laissés sans entretien.


« Jadis occupé par l’ennemis, Sletho est prête, comme les autres cités de l’Empire, à défendre l’Empire. Cependant, plus que les autres, nous savons le prix de la défaite et nous battrons avec d’autant plus de determination si l’occasion devait se présenter. »

Bullard Droven, Comte de Sletho


Fièvre rouge et confinement

Victime d’une épidémie de fièvre rouge, la cité et tout le duché a été mis en quarantaine durant plusieurs années. La maladie laissera des traces durables dans la région mais le confinement est enfin officiellement terminé. Si beaucoup de villages ont tout simplement disparus de la carte, nombre de citoyens se sont retranchés derrière les murs de la cité. Découpé en zones, des léproseries et des barrages ont permis au gros de la population de survire. Au prix cependant de nombreux sacrifices. Ce confinement a laissé le champ libre au développement de la pègre et de la contrebande avec le Nord. Si l’interdiction de vendre du fer et des armes reste un tabou, des biens de première nécessité et de la nourriture a grandement circulé sous le manteau.


Sletho, la capitale du nord. Point de passage vers toutes les régions frontalières.


Abbaye et hydromellerie

Installée sur les hauteurs de la cités, protégée par ses propres remparts, l’Abbaye est une ville à elle toute seule. Ses nombreux moines y travaillent le miel et les céréales pour produire un hydromel de grande qualité. Ses portes restent cependant closes. Toute la partie centrale de la cité est entièrement réservée aux moines et nul ne peut y pénétrer. Seul une petite place et deux ponts permettent de passer en contrebas pour rejoindre les quartiers nobles. Des bâtiments de l’abbaye sont cependant ouverts au public. C’est le cas des bains publics et d’une bibliothèque alimentée par les moines copistes. Ces derniers marquent un point d’honneur à rependre de nombreux documents venus de la capitale dans toute la région.


Lieux mémorables

L’architecture de la cité est particulièrement colorée. Les bâtiments de la ville basse, s’ils sont de simples bâtiments en bois et torchis, sont peints de nombreuses couleurs. Chaque corps de métier a une couleur propre et il est possible ainsi de facilement différencier une boutique d’une autre. Les maisons du quartier nobles sont en pierre ocre locale. Ses devantures sont peintes de fresques florales qui tranchent radicalement avec le style de la ville basse. Les centres névralgiques de la cité sont la place du marché de la cité basse et la place d’arme du quartier nobles. On peut passer rapidement de l’une à l’autre par un pont de pierre. En dessous coule le fleuve et son confluent, reliant la cité au Nébra. Une petite plage s’est formé entre le mur d’enceinte et le pont. Pour terminer, le mont de piété, situé non loin des halles de la cité, s’est développé. C’est devenu un lieu incontournable de la ville. Au même titre que les guildes de pharmaciens de la cité.

Hâvrepaix

Au cœur du duché d’Imperia, Hâvrepaix reste une cité incontournable dans tout l’Empire. La ville est en effet ni plus ni moins que le port officiel de Sifalle, la capitale de l’Empire, ou tout du moins son accès direct par canal. S’il en existe un autre, il n’est presque jamais utilisé en dehors de quelques navires militaires. Construit par Jordan le Bâtisseur, terminé et embelli par Mathieu le Fol, ce fameux canal est entièrement souterrain. Il se pare d’ailleurs tout du long par des fresques et des statues, difficilement discernables à la lueur des torches.

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Nagano

L’ancienne capitale des Elfes reste aujourd’hui une des cités les plus belles de tout l’Empire. Nagano est construite au pied d’une montagne. Elle tire ses matériaux de la roche mais aussi de la profonde forêt qui l’enserre. Forte de la riche culture elfique, nombre de ses bâtiments sont en bois, même les instances impériales. Leurs murs arborent de nombreuses peintures et sculptures finement exécutées. Si sa position géographique en fait une cité difficile à approcher, cela n’a pas empêché les forces du Nord de l’incendier lors de la grande guerre. C’est cet acte qui poussa les clans elfes à entrer en guerre aux côtés de sa grâce le Maître d’Ebène.

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Illu_Himeji

Himeji

Pensée dès sa conception comme une forteresse imprenable, Himeji reste aujourd’hui toute entière retranchée derrière ses hautes murailles. Le ressenti dans la ville pourrait passer pour claustrophobe mais c’était sans compter sur l’habileté de ses architectes. Une superposition de terrasses et d’escaliers permettent à la lumière d’atteindre à toute heure les couches les plus basses. Même les nombreuses salles construites à même la roche impressionnent les voyageurs par leur espace et leur luminosité. Toutes ces salles sont destinées à abriter le peuple Elfe si la guerre ou les affres du destin devaient venir détruire l’Empire. Ce rôle protecteur a d’ailleurs permis à de nombreux civils de survivre à la grande guerre.

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Illu Abriville En tête

Abriville

Perchée au sommet des montagnes, Abriville reste pour beaucoup la capitale des Nains. Cise sur de nombreux gisements d’or et de matériaux précieux, sa position stratégique a permis au peuple nain de traverser les siècles. Même depuis son intégration à l’Empire d’Ebène, elle reste peuplée en majorité par cette ethnie. Ses maisons, simples et étriquées, dates des grandes périodes d’affluence lors des découvertes de nouvelles mines. Il en résulte que pour des yeux humains ou elfes, Abriville semble de prime abord peu attrayante voire presque vilaine. Pourtant, elle a bien plus à offrir pour ceux faisant l’effort de s’y attarder quelques jours.

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Faillebraise

Située à l’est de l’Empire, la ville franche de Faillebraise s’est hissée au fil des siècles en véritable capitale économique. Sur les bords d’un immense lac, la ville en tire ses principales ressources. Poissonneux à volonté, cet accès au Nébra est aussi une voie directe avec toutes les autres villes impériales. De nos jours la ville s’étend du Fort Marcus aux innombrables pontons jetés sur l’eau. Ces quais sont surmontés de divers bâtiments et créent une véritable ville sur pilotis.

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Académie de médecine

Sifalle

Cœur vivant du monde impérial, la grande cité de Sifalle se place en centre du monde civilisé. Connue de par l’Empire et même au-delà pour ses hautes murailles presque circulaires et ses différents niveaux intérieurs, elle inspire crainte et admiration à la fois. De tout l’Empire d’Ébène, les marchandises, l’art, la culture y naît ou s’y rend pour se propager à toutes les classes de la société. Du haut de son palais, sa majesté impériale veille au maintien de la paix au sein de sa capitale comme dans le reste de ses territoires.

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