Hâvrepaix

Au cœur du duché d’Imperia, Hâvrepaix reste une cité incontournable dans tout l’Empire. La ville est en effet ni plus ni moins que le port officiel de Sifalle, la capitale de l’Empire, ou tout du moins son accès direct par canal. S’il en existe un autre, il n’est presque jamais utilisé en dehors de quelques navires militaires. Construit par Jordan le Bâtisseur, terminé et embelli par Mathieu le Fol, ce fameux canal est entièrement souterrain. Il se pare d’ailleurs tout du long par des fresques et des statues, difficilement discernables à la lueur des torches.


Au bord du Nébra, Hâvrepaix est un port incontournable.


Port commercial de la capitale

Hâvrepaix est un lieu de passage obligatoire pour toute marchandise exportée au sein de l’Empire. Au cœur de l’Empire, au milieu du Nébra, la cité relie le fleuve au canal pour Sifalle. De même, les ressources importées des puissances étrangères passent elles aussi par Hâvrepaix avant de se voir redistribuées dans toutes les autres cités. C’est donc avant tout un carrefour commercial, un nœud reliant plusieurs routes commerciales. Ainsi, la cité applique de nombreuses taxes, pour l’Empire pour certaines, pour diverses guildes pour les autres. Que ce soient des taxes de passage ou des droits à la vente sur d’autres, notamment sur l’artisanat étranger ou les plantes d’outremer, toutes sont appliquées à même le port. La douane est ainsi un lieu privilégié pour de nombreux représentants de tout genre et les foires d’Hâvrepaix touchent le monde entier. C’est donc un espace de lutte constante pour toutes les guildes d’importance, simplement pour y être présentes et entendues.


Point de rupture de charge

Au cœur du commerce fluvial, Hâvrepaix jouit d’une position particulière que n’ont pas ses voisines. C’est en effet un point de rupture de charge. Les navires qui remontent le Nébra depuis son delta sont obligés de s’arrêter et de décharger. Ils sont en effet d’un tonnage trop important pour continuer leur voyage et doivent céder leur place à d’autres. Si c’est également un moyen de contrôler les marchandises, de les taxer, cela permet également de réduire les accidents en amont. De manière générale cependant, les gros navires en Ebène sont relativement rares. Seuls quelques navires privés appartenant à de grandes familles marchandes circulent et cabotent jusqu’au sud. Les navires militaires quant à eux sont calibrés et disposent de bancs de rames, pour ne pas dépendre des halages pour remonter le Nébra. En ce qui concerne l’accès au canal, certaines particularités sont parfois méconnues. Le canal souterrain est étroit et ne peut être emprunté que dans un sens à la fois. Un certain roulement donc existe, qui prend en compte le sens du courant pour ne pas pénaliser les navires les plus lents. De plus, les navires officiels ont la priorité, de fait une certaine file d’attente peut exister. Le point de rupture de charge sert en partie à lutter contre cela.


Mages de génération en génération, ma famille aura un jour la chance de connaître enfin un archimage dans ses rangs. J’espère de tout cœur être cette même personne, j’entends le prouver dans les années à venir !

Eugène, dixième du nom, Consul de Hâvrepaix


Vie quotidienne à Hâvrepaix

La vie à Hâvrepaix est tout à fait singulière. Sa population fixe est relativement réduite, cela reste une petite ville, cependant son taux de fréquentation est immense. Marins, commerçants, aventuriers et simples pèlerins, en journée la population de la cité triple. L’ambiance les jours de marché peut ainsi être électrique, chacun cherchant à se frayer un chemin dans les rues surchargées de la ville. La garde y joue donc un rôle prépondérant, des effectifs étant parfois mêmes envoyer de Sifalle pour maintenir une sécurité optimale. De plus, de nombreux corps d’armes y passent régulièrement, pour accéder au Nébra et à d’autres cités. De nombreux mages aussi d’ailleurs, qui circulent de la capitale à Fort-Ico. La présence de sorciers dans la région ne pose cependant pas de problèmes majeurs, par rapport à un certain laxisme impérial sur la question.


“D’aucuns pensent avoir la place d’archimage à la mort de l’actuel. Qu’ils se calment, ce sera moi et personne d’autre. Personne ne le mérite plus que moi et mes travaux !”

Arcanis, troisième du nom, Mage Impérial


Pègre locale

Tout n’est pas rose dans la cité, loin de là. Si la guilde de l’Ombre y est peu implantée, un autre type de pègre s’y est développée. Un produit typiquement local, géré d’une main de fer par un être terrifiant. Ceux qui connaissent cette “organisation” en parle comme le réseau de la petite vieille. Il semblerait donc qu’une femme gère à elle seul la prostitution, la revente d’objets magique et le commerce de drogue dans toute la région. Elle semble en guerre perpétuelle contre la guilde de l’Ombre. Si cette dernière semble avoir tenté plusieurs actions pour gagner le contrôle de la ville, sans succès jusqu’à présent. Cette petite vieille en elle-même semble en place depuis plusieurs générations. Certaines de ses victimes en parlent comme d’un démon dans un corps de femme.

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